L'Excédent Brut d'Exploitation (EBE) permet de mesurer les bénéfices ou profits réalisés dans l'entreprise. Il est ce qui reste de la valeur ajoutée après la distribution des salaires (directs et indirects incluant les cotisations sociales) et le paiement des impôts liés à la production. On dit que l'EBE mesure le profit brut de l'entreprise car, sur ce profit, l'entreprise va payer des impôts sur les bénéfices.
Il ne prend pas en compte les produits et charges exceptionnels, ni les amortissements ni la politique de financement et représente donc le cash-flow tiré de l'exploitation de l'entreprise, lequel permet de :
A noter qu'un excédent brut d’exploitation négatif signifie que l’activité économique de l’entreprise n’est pas rentable.
L'EBE est proche de l'EBITDA, indicateur américain dont la signification est "Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization". Mais il existe quelques nuances. Par exemple, la participation des salariés, exclue de l'EBE, est déduite de l'EBITDA. Autre variante : les produits et charges exceptionnels sont intégrés dans l'EBITDA et non dans l'EBE. Enfin, l'EBITDA ne prend pas en compte les provisions d'exploitation (dotations et reprises de provisions sur stocks et créances clients), contrairement à l'EBE.
Euro
EBE = Valeur ajoutée + Subventions d'exploitation – Charges de personnel (salaires et traitements bruts + cotisations sociales) – Impôts sur la production (salaires, main d'oeuvre et production)
ou
EBE =
Chiffre d’affaires
+ Subventions d'exploitation
– Achats de marchandises et de matières premières
– Services extérieurs (loyer, électricité, assurances, etc.)
– Services provenant de tiers (comptable, avocat, honoraires d'experts, etc.)
– Charges de personnel (salaires et traitements bruts + cotisations sociales)
– Impôts sur la production (salaires, main d'oeuvre et production)
Retour